Around my tenth year as a saxophone teacher at the University of Ottawa, I realized that many of my former students stopped playing the saxophone only a few years (if not a few months) after finishing their studies. Although these students have reached a very respectable and sometimes even excellent level at their instrument, the limited market for music, especially that of the saxophone, means that even the best students must seek other occupations in order to earn a living. It is however sad that many former students see the thousands of hours spent learning the great works of the repertoire disappear into oblivion. Saxcrilège is therefore a nostalgic and humorous tribute to all saxophone students and seeks to make peace with the time and effort invested in learning the repertoire.

Vers ma dixième année comme professeur de saxophone à l’Université d’Ottawa, je me suis rendu compte que plusieurs de mes anciens étudiants et de mes anciennes étudiantes arrêtaient de jouer du saxophone seulement quelques années (si pas quelques mois) après avoir terminé leurs études. Bien que ces étudiant(e)s aient atteint un niveau fort respectable et parfois même excellent à leur instrument, le marché restreint pour la musique, surtout celui du saxophone, fait en sorte que même les meilleurs étudiant(e)s doivent chercher d’autres occupations afin de gagner leur vie. Il est cependant triste que plusieurs ancien(ne)s étudiant(e)s voient les milliers d’heures passées à apprendre les grandes œuvres du répertoire disparaitre dans l’oubli. Saxcrilège se veut donc un hommage nostalgique et humoristique à tous les étudiants et toutes les étudiantes de saxophone et cherche à faire la paix avec le temps et l’effort investi pour apprendre le répertoire.