Le chandail de hockey a trouvé un écho chez les publics de tous âges dès sa première représentation en 2012. La réinvention orchestrale effectuée par Abigail Richardson-Schulte de ce conte canadien a attiré de nombreux spectateurs par son approche évocatrice et créative envers la narration musicale, qualité qui l’a rendue la pièce orchestrale canadienne la plus souvent interprétée de chaque année depuis sa création. Autour de 150 000 personnes sont allées voir Le chandail de hockey depuis sa première représentation il y a sept ans. La comédie musicale a été interprétée par la majorité des orchestres professionnels canadiens, certains l’interprétant annuellement. La pièce gagne en popularité en France aussi.

Le chandail de hockey, cette œuvre emblématique de Roch Carrier lu par les élèves à travers le pays, nous offre un récit riche qui incarne un moment particulier de l’histoire canadienne. Ce récit, publié en 1979, est un regard nostalgique sur notre sport national favori, notre vendeur par catalogue — « M. Eaton », la compétition entre les francophones et les anglophones et le héros national de l’époque — Rocket Richard. Dans ce contexte, Carrier nous propose une histoire surtout humaine, traitant des aspirations, des crises de croissance, des épreuves et des perspectives. Richardson-Schulte utilise l’écriture expressive et des techniques innovatrices pour animer chaque scène avec la musique, les effets sonores, la physicalité et la vocalisation.

L’Orchestre Philharmonique de Hamilton a interprété Le chandail de hockey pour la première fois en décembre 2014 et a été fier de pouvoir créer le premier enregistrement commercial des versions françaises et anglaises de cette œuvre en collaboration avec la chef d’orchestre Gemma New. Par cet acte, le groupe espère répandre d’avantage cette merveilleuse œuvre qui fait le lien entre la littérature, la culture, les langues et la musique.