Four Alibis (2020) is the story of five notes, the lower half of a D major scale—sunny, innocent, and open. Over four movements, this snippet falls and rises across the piano’s seven octaves, in long notes and short, fast and slow, loud and soft, moving contrapuntally at different speeds or keys, like currents in a swirling river. Shadowy flattened minor-key versions lurk up from the depths and assume control; figures flit lightly past and dissolve into thin air. In some ways, this piece is a tribute to Beethoven and Schubert, to their ability at the keyboard to conjure up something out of nothing, weaving shaggy dog stories and eccentric loping dances out of the most unassuming yarn. It’s also a portrait of and tribute to my friend and colleague, Simon Docking, to whom it is dedicated. Four Alibis was written with the support of The Canada Council for the Arts.

Four Alibis (2020) est l’histoire de cinq notes, la moitié inférieure d’une gamme de ré majeur – ensoleillée, innocente, ouverte. En quatre mouvements, cet extrait descend et monte sur les sept octaves du piano, en notes longues et courtes, rapides et lentes, fortes et douces, se déplaçant de manière contrapuntique à différentes vitesses ou touches, comme les courants dans une rivière tourbillonnante. Des versions sombres et aplaties en tonalité mineure se cachent des profondeurs et prennent le contrôle; les silhouettes défilent légèrement et se dissolvent dans l’air. D’une certaine manière, cette pièce est un hommage à Beethoven et Schubert, à leur capacité au clavier à évoquer quelque chose à partir de rien, tissant des histoires sans queue ni tête et des danses excentriques à partir du fil le plus modeste. C’est aussi un portrait et un hommage à mon ami et collègue Simon Docking, à qui il est dédié. Four Alibis a été écrit avec le soutien du Conseil des Arts du Canada.