Working song and the last dead leftover combines the classical string quartet ensemble with electroacoustic, or acousmatic, sound, which is played (produced and modulated) by a new type of 21st-century electronic musical instrument, known as the karlax. In Working song… , one of my creative goals was to « fracture the acousmatic » (Adrian Moore, 2008). That is to say, unlike the studio tradition, in which sound is « fixed » for future replication in a concert, musical sound is entirely generated anew with each performance of Working song. At the same time, in my composition, I adapt acousmatic techniques and tools, which « allow the creation of sounds that transcend the physical constraints of instrumental and vocal musical practice » (John Young, 2015), to a new form of embodied (gesture-dependent) electronic musical performance. For instance, just as the physical gesture required to control violin bowing (e.g., controlling bow speed, pressure, placement) creates variations in sound colour, the gesture of tilting the karlax in the lateral and frontal planes leads to changes in timbre. Two aspects comprise the title of this composition: « working song » and « last dead leftover ». In the case of « working song », this facet can be understood as both implementing/exploiting features of musical song and music for singing while working (e.g., work chant). With respect to the « last dead leftover », I take a philosophical viewpoint regarding the present-day global population movements. Through my art, I wish to highlight the importance of recognising the humanity of migrants who are labouring to escape civil unrest. Furthermore, in popular media culture (e.g., The Last of Us, The Leftovers), I detect trends that appear to interrogate this humanity – nurturing fears of annihilation (political, economic, social, etc.).

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Working song and the last dead leftover combine l’ensemble de quatuor à cordes classique avec un son électroacoustique, ou acousmatique, qui est joué (produit et modulé) par un nouveau type d’instrument de musique électronique du 21e siècle, connu sous le nom de karlax. Dans Working song… , un de mes objectifs créatifs était de « fracturer l’acousmatique » (Adrian Moore, 2008). C’est-à-dire que, contrairement à la tradition du studio, dans laquelle le son est « fixé » pour une reproduction future dans un concert, le son musical est entièrement généré à nouveau à chaque exécution de la chanson de travail. Parallèlement, dans ma composition, j’adapte les techniques et outils acousmatiques, qui « permettent la création de sons qui transcendent les contraintes physiques de la pratique musicale instrumentale et vocale » (John Young, 2015), à une nouvelle forme d’incarné (geste -dépendant) performance musicale électronique. Par exemple, tout comme le geste physique requis pour contrôler l’archet du violon (par exemple, contrôler la vitesse, la pression, le placement de l’archet) crée des variations de couleur sonore, le geste d’incliner le karlax dans les plans latéral et frontal entraîne des changements de timbre. Deux aspects composent le titre de cette composition : « working song » et « last dead leftover ». Dans le cas de la « working song », cette facette peut être comprise à la fois comme la mise en œuvre/l’exploitation des caractéristiques de la chanson musicale et de la musique pour chanter tout en travaillant (par exemple, le chant de travail). En ce qui concerne les « last dead leftover », je prends un point de vue philosophique sur les mouvements de population mondiaux actuels. À travers mon art, je souhaite souligner l’importance de reconnaître l’humanité des migrants qui travaillent pour échapper aux troubles civils. De plus, dans la culture médiatique populaire (par exemple, The Last of Us, The Leftovers), je détecte des tendances qui semblent interroger cette humanité – alimentant des peurs d’anéantissement (politique, économique, social, etc.).